« Il faut déplacer le tribunal de première instance au Bicentenaire», plaide Jean Wilner Morin

Trois semaines après, l'appel des associations de magistrats exhortant ces derniers à rester chez eux jusqu’à ce que leur sécurité soit garantie est respecté. Les tribunaux n'ont pas retrouvé le rythme de fonctionnement qu'on leur connaît. Devant l'ampleur des conséquences de la période de troubles, l'Association nationale des magistrats haïtiens (ANAMAH) demande aux responsables de jouer leur partition pour contrer l'insécurité et réhabiliter les tribunaux vandalisés et/ou incendiés.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
14 nov. 2019 | Lecture : 2 min.

« Les associations de magistrats n'ont pas la responsabilité de garantir la sécurité des espaces de travail des juges ou de veiller au respect de l'intégrité physique de ces derniers. Nous sommes des fonctionnaires chargés de rendre des décisions de justice. Rouvrir les portes des tribunaux revient au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) qui est chargé de leur administration », a indiqué le juge Jean Wilner Morin pour expliquer que leur appel était motivé par l'instinct de survie face à l'incapacité des autorités étatiques de ga

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