Des morts, des blessés et des violations massives de droits humains : la FJKL juge l’implication du pouvoir en place

Dans un rapport sur les troubles politiques qu’a connus le pays ces derniers jours, la Fondasyon Je Klere (FJKL) dénonce des actes de violations massives et systématiques des droits humains tant à Port-au-Prince que dans les villes de provinces. Pour la période allant du 13 septembre 2019 à 8 novembre, l’organisme de défense de droits humains avance qu’il y a eu des dizaines de morts, des centaines de blessés, de nombreux cas d’arrestations illégales, de coups et blessures.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
09 nov. 2019 | Lecture : 3 min.

Depuis septembre 2019 le pays est paralysé. Tout est à l’arrêt, principalement les activités économiques et les écoles en raison de la multiplication des manifestations pour réclamer la démission du chef de l’État. À côté de tout cela, des atrocités ont été commises pendant cette période à Savien, à Martissant, à Village-de-Dieu, à De Mapou (aux Cayes), à Canaan 70 dans la commune de Cabaret (viols collectifs sur des passants, hommes et femmes) dans l’impunité la plus totale. Dans ce rapport qui détaille les circonstances de certaine

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.