Ce poème est dédié à tous les coeurs posés en italique
sur une Haiti en mode des futurs possibles.
si mon coeur est en italique
c’est que je suis fort mélan
Pour taquiner la muse pendant ces vacances interminables imposées par la crise, Gaeheutes Keita Joseph, 18 ans, élève en classe terminale (Philo), écrit de la poésie. Elle a déjà produit une vingtaine de poèmes. Cette jeune fille biberonnée à la littérature, sous le regard bienveillant du professeur Thibeaud Hervé Jean-Louis, caresse un grand rêve : publier un recueil au début de l’année et prendre part à Livres en folie, la grande messe du livre qui réunit les écrivains qu’elle délecte depuis qu’elle était toute petite. Elle veut être présente à cette grande fête qui déroulera tapis rouge à Louis-Philippe Dalembert, l’invité d’honneur, l’auteur de « Mur Méditerranée », paru aux Éditions Sabine Wespieser, qui a retenu son souffle pendant le Prix Goncourt 2019. Pour lui donner de l’élan en ce temps de peyi lòk, Le Nouvelliste publie son poème.
Ce poème est dédié à tous les coeurs posés en italique
sur une Haiti en mode des futurs possibles.
si mon coeur est en italique
c’est que je suis fort mélan