Un bonheur de lecture. Il est rare dans la littérature de langue française contempraine des œuvres de ce type : « une pointe de réalisme magique, un fumet de conte cruel, un zeste de fable sociale », comme il est écrit en quatrième de couverture.
San Perdido, ville et bidonville. On est loin du nombrilisme autobiographique, loin de l’étalement de la névrose de l’auteur, unité de base de la fiction, comme source et dominante de l’univers thématique. Voilà un roman dans lequel il y a du monde, il y a de la vie.