Les livres nous arrivent parfois en si grand nombre que les urgences de la vie, une course à faire, un problème à résoudre, nous font laisser leur lecture à plus tard. J’avais laissé de côté le recueil de David Jean. J’avais pourtant aimé la captation par instantanés du réel sans lyrisme pleurnichard de son « kout bèk » que j’avais publié dans la collection « poésie » que je dirigeais à C3 éditions. Mais je connaissais David, il y avait la vie, d’autres auteurs à découvrir, son nouveau livre pouvait atten