Il est minuit passé. Mon avion décolle dans cinq heures, mais un taxi dans deux heures va passer me chercher. Car il faut être sur place, à l’aéroport, au moins trois heures à l’avance. Normal pour aller chez les Américains.
Bizarre, tout de même, de passer par les États-Unis pour aller de Port-au-Prince à Santo Domingo, aller-retour. Très mauvais pour le climat. Cela aggrave mon bilan carbone. Mais c’est pire encore pour mon bilan de santé. Je me sens une lassitude de routard sub-claquant, recru de fatigue, après une semain
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