Aux premières rafales, les femmes du bidonville de La Saline ont fui, enfants dans leurs bras, comme toujours. Mais en novembre, au cœur de la capitale haïtienne, les affrontements entre gangs ont viré au massacre, plongeant les survivantes davantage dans la misère.
De sa maison précaire, il ne reste plus que la dalle de béton. Devant les deux tôles rouillées qui lui servent aujourd'hui d'abri, Lovely Saint-Pierre raconte son cauchemar qui a débuté il y a huit mois.
"Quand ça a commencé à tirer, mon mari est resté. Ça
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