Rony Gilot/ « Les frénésies de l’adolescence»

Sur l’orientation romanesque du chroniqueur à succès

« Une geste trempée de larmes / Les frénésies de l’adolescence,tome 2», un roman historique chevauchant entre chronique politique et autobiographie. Dans ce récit , le rythme est parfois lent. Pension Madame Catinat Saint-Jean : y sont logés des aînés et des plus jeunes. Sur la galerie, les conversations tournent en grande partie autour de la politique, plutôt des manœuvres politiciennes. Ynor Tolijean, l’adolescent, est aux écoutes et soixante ans plus tard il recrée cette atmosphère de début de règne. Et lui dans tout ça ? Trouve-t-il ses marques ? Se fraie-t-il un chemin ? Parviendra-t-il, malgré les embûches, à «gravir la montagne» ?

Jean-Claude Boyer
Par Jean-Claude Boyer
13 sept. 2019 | Lecture : 6 min.

L’incertitude d’un début de règne

Depuis que Clément Célestin a relaté « les grands procès politiques de 1958», les faits de cette année-là sont connus et décortiqués par les scribes, dont Bernard Diederich dans « Papa Doc et les tontons macoutes». Alors, la marge de manoeuvre du scribe d’aujourd’hui est étroite. Rony Gilot s’est trouvé confronter à cette difficulté. Pour concevoir une œuvre originale, il ne lui reste que la possibilité de relater les échanges qui se sont déroulés sur la galerie de la pension Madame Catinat

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