« Tout kote m pase m fè hit », lâche M. Guerrier qui ne se ménage du tout pas lorsqu’il s’agit d’arborer son costume de pédant. Pas un mot ne sort de la bouche de Black Mayko sans qu’il ne nous serve une de ses phrases ponctuées de vanité. C’est que ce bout d’homme s’est taillé du chemin et a essuyé des humiliations, pour arriver à se faire connaître. Avec de tels efforts, jouer la carte de l’humilité n’est guère une option. « Quand je suis arrivé à Port-au-Prince en 2014, trois mois m’ont suffi pour percer. M kraz