Le règne de la violence désavoue les autorités en place

La Commission épiscopale nationale justice et paix (CE-JILAP) a publié le rapport d’observation de la violence et de la criminalité sur la zone métropolitaine pour le premier trimestre de l’année 2019. Ce rapport fournit pas mal de détails sur les 122 cas de mort violente enregistrés dans la capitale, la prise en otage des quartiers populaires par des gangs et des actes de violence survenus au cours de manifestations. De ce nombre, on compte neuf policiers qui ont été abattus et des personnes exécutées par des policiers.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
27 juin 2019 | Lecture : 3 min.

Les autorités n’ont pas réussi à faire baisser le niveau de violence dans le pays. La période de janvier à mars 2019 est marquée par le renforcement de l’emprise des gangs armés qui défient la police et la justice dans certains quartiers populaires. Le pays a connu deux semaines de mouvements de revendications entachés de violence. Cette violence en constante évolution reflète les chiffres présentés par la CE-JILAP : 100 personnes tuées par balle, 4 par arme blanche, 10 dans des accidents de la circulation, 1 suicide et 6 autres

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