Malgré un climat morose qui prévaut à Port-au-Prince depuis environ une semaine, les familles des détenus du Pénitencier national, le plus grand centre carcéral du pays, sont obligées d’apporter quotidiennement de la nourriture à leurs proches emprisonnés. Mercredi, une heure et demie, ils alignent les sachets contenant les plats à même le sol avant de former eux-mêmes les rangs. En attendant que les geôliers ne viennent les recevoir, certains croupissent à terre alors que d’autres s’appuient contre les murs ou des barres de fer.
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