Gisèle Apollon
Ayant perdu mes repères depuis le séisme, je ne traine plus dans les rues par crainte de ne plus les retrouver. Aussi, en cet après-midi paisible, accompagné d’un ami, j’ai assisté en spectateur inconscient, avec un regard plein de nostalgie à ce qu’est devenu le Champ de Mars. J’essaie de comprendre avant de savoir s’il faut rire ou pleurer. Je sais que le pays est dur.
Incontestablement, ce pays nous ressemble. Pays de contraste, de l’antithèse : le sombre et le clair. Il se décèle