Mon Pays a un caillot de sang dans la gorge. Nous n’irons plus jouer à la marelle et lancer nos pions par-dessus le ciel de terre. Nous n’irons pas pêcher la lune au Quai Christophe Colomb.
Lorsque j’ai appris qu’un tremblement de terre avait détruit ma ville natale, plusieurs passages de mon recueil : “Mon Pays que voici,” me sont revenus à la mémoire. Je ne me doutais pas, en 1965, qu’en écrivant cette marche poétique à l’intérieur de l’Histoire d’Haïti je décrivais le drame qui frappe aujourd’hui mon Pays.
J’ignore