Émily Bauman Amanecer, au carrefour des identités multiples

Amanacer (Emily Bauman) est d’origine canadienne et vit en Haiti depuis de très nombreuses années. Elle a passé toute son adolescence et une grande partie de son enfance au pays de Magloire St-Aude et de Philomé Obin. Elle y a puisé sans aucun doute beaucoup de son inspiration picturale très fortement marquée par les mythologies, les scènes de vie et les traditions locales. Elle est profondément attachée à notre pays où elle choisi de s'installer visiblement comme une Haïtienne de coeur,d’esprit et d’inspiration. Elle ne s’adonne pas seulement à la peinture, mais aussi à la photographie et la création permanente d’objets de beauté comme des plateaux de service qui ressemblent à la surface de la mer, et de belles tables en résine... Amanacer est également en train de lancer une ligne de vêtements « Amanacer Apparel », commençant avec des t-shirts qui inspirent le porteur à «créer tous les jours» et à accepter le fait que «la créativité est sexy» comme...une sirène. Le Nouvelliste vous invite donc a découvrir cette artiste haitiano-canadienne de très grand talent et pour laquelle Haiti est plus qu’une seconde patrie, mais aussi et surtout une matrice génératrice de rêves, de passions et d'inspiration artistique.

Le Nouvelliste (L.N.) : Vous êtes de plus en plus connue sur la scène picturale haitienne. Comment en êtes-vous venue à la peinture?

A.E.B. : J'ai commencé à peindre très jeune, vers l'âge de 10 ans, à l'huile et au pastel à l'huile.  Au départ, c'était comme un mécanisme de survie. Passer d'une petite ville angolophone près de Toronto, au Canada, à la beauté chaotique créole de Port-au-Prince avec ma famille à l’âge de sept ans a été un grand choc pour moi. Vous vous souvene

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