Les sentimentaux

Martin du Gard pensait sans doute détenir le monopole des sentiments, lui qui faisait dire à un de ses personnages : «Personne ne pourra vous apporter un sentiment pareil au mien, aussi profond».

Ernest Bennett
Par Ernest Bennett
22 août 2005 | Lecture : 7 min.
Martin du Gard pensait sans doute détenir le monopole des sentiments, lui qui faisait dire à un de ses personnages : «Personne ne pourra vous apporter un sentiment pareil au mien, aussi profond». Les anecdotes relatées au fil de ce récit visent à relever le défi de ce prétentieux, car les sentiments élevés faits de délicatesse, d'effusion du coeur et d'altruisme de mes personnages qui vivent encore vous iront droit au coeur, amis lecteurs, comme les flèches du petit dieu Amour de Watteau. Après vingt années de vie conjugale sans nuages, P

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