Au moment où tout Port-au-Prince et les communes avoisinantes s’apprêtent à danser, à chanter, à festoyer entre lumière et pénombre, entre joie et peine, entre misère et opulence, un petit quartier, perdu dans la verdure de bananeraies, de cocotiers et dans le silence des nuits à peine éclairées, veut avoir lui sa part de fête. Chabanne entrera, à compter du 22 décembre prochain, dans le cercle des mondanités, écrira sa propre histoire, en se vengeant de Petit-Goâve qui lui a ravi pendant des décennies sa renommée d’être le bastion de la pât