Mischa Berlinski / « Dieu ne tue personne en Haïti»

La naissance d’un très grand romancier

Ce qui frappe d’emblée chez Mischa Berlinski, c’est sa liberté de ton, sa décontraction.

Jean-Claude Boyer
septembre et octobre 2018
Par Jean-Claude Boyer septembre et octobre 2018
04 déc. 2018 | Lecture : 5 min.

Ce qui frappe d’emblée chez Mischa Berlinski, c’est sa liberté de ton, sa décontraction. Son humour est facilement perceptible, et on est admiratif de sa légèreté, de son insouciance, de sa désinvolture qui sont les ingrédients de sa causticité. Pourtant, le récit émaille de faits graves, de situations corsées.

Une époustouflante puissance expressive

En second lieu, ne passe pas inaperçue sa construction narrative. Berlinski effectue l’agencement de son récit comme au cinéma on écrit un scénario. Un ordonnancement loin d’être sav

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