«À la croisée de nos corps », signé Darline Honoré, telle une rivière au fond des pages, coule à flot. Ce roman, au titre évocateur, met en avant le corps, cet objet de plénitude, de passion, et de sensualité. Dans le vodou, le corps est la demeure par excellence des esprits, des divinités.
Dès les deux premières pages, le lecteur entre de plain-pied dans les rouages du vodou. Erzulie Danthor et Ti-Jean, deux divinités, d’une complicité érotique « fanm ak nonm » sans pareil, ont jeté leur dévolu sur Sonyse et Monsieur Pierre.