Depuis quelques jours j’ai arrêté d’écrire, me disant à moi-même : qui lit vraiment mes réflexions ? En fait, qui, en Haïti, se donne actuellement le temps de lire un article de deux pages ? D’ailleurs, à force de tripoter son téléphone cellulaire, de parcourir les réseaux sociaux en quête de rumeurs, canulars et «zins» de toutes sortes, en fin de journée l’esprit et les yeux sont fatigués et totalement épuisés. Vu qu’écrire est resté mon unique arme de défense, en observant le PetroCaribe Challenge qui risque de se ramener à un «Rara-Petro