Certains continuent de penser que l’agriculture paysanne, enracinée dans ses traditions et incapable de progrès, ne peut guère rester compétitive sur les marchés internationaux et serait donc condamnée à disparaître, pour laisser la place à des grandes exploitations mécanisées et spécialisées, avec une main-d’œuvre presque exclusivement salariée. Mais l’histoire ne semble pas leur donner raison, même s’il est vrai que de nombreux paysans ont déjà été contraints d’abandonner précipitamment l’agriculture et d’émigrer en ville. Face à ces défis