Le vent s'enlise dans les nuages
les regards restent muets
les bambous pensent à Damballah
et le roulement des tambours
n'a plus le souffle d'antan
le souffle d'Ogoun Feray
ni non plus la fraîcheur de Simbi
Agoue ne règne plus
les mers deviennent sauvages
des âmes s'y perdent en quête d'un pain
les champs ne produisent plus de grains
Zaka s'énivrent dans le vide
Et les êtres affamés
Tels des exilés
sous les hanches de l'autre vent
versent des larmes sans vert
Pourquoi d'ici et d'ailleurs
sommes-nous toujours en quête
de notre