La fête de la musique n'aura pas lieu

La tragédie du marché Tête Boeuf, la mort du consul honoraire Français du Cap-Haïtien, monsieur Moral, tombé sous des balles sur la route nationale No 1, près de Cité Soleil, ajouté à l'incapacité de l'Etat haïtien de garantir la paix publique même à quelque pas du Palais National, ont pesé sur l'annulation de la fête de la musique.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
16 juin 2005 | Lecture : 3 min.
La fête de la musique n'a pas eu lieu. A Port-au-Prince, de grandes vedettes de la musique devaient se produire les 12, 13 et 14 juin au Champ de Mars, dans le cadre du 60ème anniversaire de l'Institut Français d'Haïti (IFH) et du 50ème anniversaire du Compas. Les grosses pointures, qui devaient ouvrir les festivités sont des artistes de renom : Ticken Jah Fakoly, le Bob Marley de la Côte d'Ivoire, Emeline Michel, la reine de la chanson créole, et Henri Textier, un repère planté au milieu du jazz européen. Un fait qui pèse sur la décision
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.