Enjeu juridique autour de la problématique de l’avortement en Haïti

Pratiqué clandestinement en Haïti, l’avortement est un sujet de débats au niveau de différents secteurs (social, religieux, médical) dans la société haïtienne. L’Association haïtienne des étudiants en médecine (AHEM) a organisé dimanche, à la Faculté de médecine et de pharmacie, une conférence-débat sur le modèle « Who simulation » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), portant sur la légalisation de cette pratique. Ainsi, a été soulevée la problématique juridique de cette situation.

« Empêcher une femme de décider à quel moment de sa vie elle peut mettre au monde un enfant est une violation de ses droits », a défendu Mona Jean, avocate au barreau de Port-au-Prince, spécialiste en genre et professeure à l’Université d’État d’Haïti, qui intervenait à cette activité. L’avortement est vu comme l’interruption volontaire du processus de gestation. Étant donné qu'il est interdit par la Constitution haïtienne et à l’article 262 du code pénal haïtien qui stipule : « Quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, violence, ou p

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