La littérature n'est pas toujours faite de petits riens

Au matin du samedi 3 février 2018, j’entrepris de rédiger une fiction qui aurait pour titre « Le mort, furieux de son long séjour dans la glace».

Jean-Claude Boyer
Par Jean-Claude Boyer
11 juil. 2018 | Lecture : 3 min.

Au matin du samedi 3 février 2018, j’entrepris de rédiger une fiction qui aurait pour titre « Le mort, furieux de son long séjour dans la glace». Dans mon quartier, cela faisait près de deux semaines depuis qu’une femme d’humble condition était décédée. Dans le même temps, un patriarche avait été vaincu par la maladie. Lui, il a eu de la chance, il séjourna moins longtemps à la morgue. Ces petits faits de l’existence m’inspirèrent l’idée de la fiction en question, imaginez un auteur exploitant l’idée de la fureur d’un macchabé, parce que mal

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