Des heures depuis que les commissaires sont partis, frustrés. Aux petites heures de ce jeudi matin, peu avant 4 heures, un air de fatigue tournoie dans la salle de séance. Par moments, le sénateur Jean-Marie Ralph Féthière s’assoupit de son siège, lui qui a reconnu que l’argent du PetroCaribe n’a pas bien été utilisé, que la corruption a des tentacules profonds et métastasés en Haïti. Il n’est pas le seul à l’admettre, ses pairs de la majorité présidentielle aussi. Mais ils ont littéralement évité de pointer du doigt les cas plus probants de