Vendredi. Il est presque 9h. Au kiosque Occide Jeanty, là où les curieux et militants ne sont jamais loin, la dépouille de Manno Charlemagne, enveloppée du bicolore, est ornée de bouquets de fleurs, de couronnes sur l'estrade. Le visage fermé, les proches du défunt reçoivent ceux qui sont venus rendre un dernier hommage au chanteur, connu pour ses textes pimentés contre l'État, la bourgeoisie, les intellectuels arrimés, les organismes internationaux dit de développement, la dictature. Les supporters de l'artiste, qui l'affublent de toutes le
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