Le chef de l'État, en faisant fi des revendications des milliers de personnes qui ont marché contre le budget 2017-2018, semble paver la voie à l'exacerbation de la mobilisation. Antonio Chéramy, le premier à avoir sonné la cloche de la rébellion en déchirant le rapport de la commission Économie et Finances et crié aux «voleurs», n'abdique pas mais croit utile d'apporter des précisions à un moment où d'autres leaders de l'opposition, assoiffés de pouvoir, nagent sur cette vague et exigent le départ du président de la République. Le mouvement