Municipalités/Gouvernance de désastre

Irma met à nu les faiblesses de notre première ligne de protection

L’ouragan Irma s’est retenu. Il n’a pas laissé dans son sillage la désolation dans des terres clichées de cartes postales de la Caraïbe comme St-Martin ou St-Barthelémy, mais il a mis à nu la faiblesse de beaucoup de municipalités, la première ligne de protection des populations.

A Malfeti, 2e section communale de Fort-Liberté où vivent 6 000 habitants, quelque 350 maisons ont été inondées. La rivière Marion, en crue, a quitté son lit. Les pieds dans l’eau, 3 050 personnes ont dû trouver refuge dans un abri provisoire à l’école nationale, a confié au journal le maire de Fort-Liberté, Louis Jacques Etienne, vendredi 8 septembre 2017. En première ligne dans la prise en charge des sinistrés, le maire galère. « Je quémande et emprunte pour faire ce qu’il faut pour venir en aide aux sinistrés », a-t-il craché, incapable d

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