Réparer les morts

Quand la mer entrouvre ses abysses, nos larmes sont légitimes.

Joël Des Rosiers
18 juillet 2017
Montréal
Par Joël Des Rosiers 18 juillet 2017 Montréal
20 juil. 2017 | Lecture : 5 min.
Quand la mer entrouvre ses abysses, nos larmes sont légitimes. La mort semble poursuivre son intrigue en silence. Trois écrivains de la même génération sont emportés au même âge sur une cruelle toile de fond, l’un par une maladie neurologique dégénérative, l’autre par un cancer et le dernier, enfin, par un infarctus du cœur, au terme d’un long périple en avion. Peut-être sont-ils morts par empathie l’un pour l’autre. Ils étaient un même peuple, trois exilés d’une façon ou d’une autre, se reconnaissaient et se comprenaient quand bien même ils ne
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.