L’admiration de Régine Mont-Rosier Jolicoeur pour Maurice Sixto ne date pas d’hier. Il y a environ une douzaine d’années, elle a fait une adaptation de « Sentaniz ». Quand elle parle du célèbre conteur, c’est avec les yeux fermés, empreints de la déférence qu’on a pour un aîné. « Maurice Sixto se nannan Ayisyen. Je l’ai toujours admiré. C’est un monument. C’est un homme qui a été aveugle mais qui a su transmettre avec finesse à travers ses histoires l’âme haïtienne dans un créole agréable qui n’a rien à voir avec ce que nous parlons aujourd’hu