Jacmel honore ses fils

Maurice Cadet, 84 ans, est connu davantage comme poète haïtien, surtout au Québec où Il a passé une bonne partie de sa vie. Plus de quinze titres publiés au Québec dont « Turbulence », « Haute Dissidence », « L’Illusoire éternité de l’été », « Soleil levé », « Tambour battant ». Il vit à Jacmel où il prend sa retraite sur ses terres. Il a écrit aussi un ouvrage de souvenirs sur sa ville natale : « Si Jacmel d’antan m’était conté », Ed. Dodine. Il a travaillé dans la même veine que Michelet Divers. Un «passionné» de Jacmel. Il a pourtant enduré des problèmes en Haïti, avant d’aller s’établir au Québec. Nous l’avons rencontré.

Le Nouvelliste (L. N.) : Vous n’avez pas de rancune pour ce qu’on vous a fait ? Maurice Cadet (M.C) - Je ne suis pas du genre à fouiller dans les blessures déjà fermées. Je laisse dormir et guérir les cicatrices. La vie est trop courte pour s’attarder à d’anciennes rancunes. Je ne suis pas un homme rancunier. C’est pas bon pour l’hygiène de vie. Comme enseignant L. N. : Où aviez-vous vécu en Afrique ? M.C.: En République démocratique du Congo (RDC), j’y ai vécu avec une très forte communauté haïtienne. J’ai enseigné à Kananga où

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