Makenzy Orcel : de l’aube au zénith des traversées

Il m’incombait de relire Makenzy Orcel. C’était à l’occasion de son nouveau recueil de poèmes (Caverne) et de sa mise à l’honneur pour Livres en folie 2017. En somme, dix années prolifiques depuis son « entrée » en littérature, avec La Douleur de l’étreinte (2007). Dix ans de constance. Les consécrations aiment les chiffres ronds. Mais la contingence ne dessert pas toujours la vérité.

Mehdi E. Chalmers
25 mai 2017 — Lecture : 6 min.
M. Orcel est sans conteste un écrivain ancré: il est bien un de nos écrivains. Il est avec nous dans ses livres, dans sa personne. Je ne dirais pas qu’il est un écrivain avec qui il faut compter (l’expression n’est pas très belle). Mais c'est un écrivain qui a gagné la confiance du lecteur. Qui l’a conquise plutôt. Cette confiance s’obtient lorsque nous avons dépassé le stade du bénéfice du doute – chose qu’on doit accorder à quiconque – dès lors nous sommes en droit d’attendre plus : une ligne, une force, une singularité, un style enfin, et un

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