Poétique du divers chez Makenzy Orcel

Publié en 2015 chez les éd. La Contre Allée (coll. La Sentinelle), La Nuit des Terrasses de Makenzy Orcel contient plus d’une cinquantaine de poèmes ivres comme un bateau à la dérive. De l’amour de la bouteille, en passant par la complicité des comptoirs, entre parenthèses la sagesse des serveuses, le tout est égrené avec dextérité et la passion de la métonymie. Le livre sera disponible à la 23e édition de Livres en folie, les 15 et 16 juin prochain au Champs de Mars, où Makenzy Orcel est, à côté de la grande dame Odette Roy Fombrun, l’un des deux invités d’honneur.

Makenzy Orcel fait partie de ceux qui portent en eux la poésie comme une bosse sur le dos. D’ailleurs, même romancier, il se sert de ce genre majeur pour signifier son langage en invoquant, très souvent, le nom de l’emblématique romancier, poète et dramaturge congolais Sony Labou Tansi : « On est n'écrivain qu’à condition d’être poète ». Avant de renchérir récemment que la poésie lui permet d’aller à l’essentiel de la langue. Nous ne pouvons que déduire que le scribe Orcel rejoint le roman par effraction en portant en lui, et à portée de bras,

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