Makenzy Orcel a publié, chez Zulma, en 2016, l’Ombre animale, son dernier titre en date. Ce roman de 335 pages se présente, avant tout, comme un procès. Une forme de plaidoyer. Le discours d’un mort sur la mort. De l’autre. De l’humain. De l’individu. Et du désir de vivre. Vivre dans un village où l’existence en elle-même est loin d’en être une. C’est un hymne à la vérité siégeant à l’origine du chaos où l’auteur tente, malgré lui, de désacraliser un imaginaire figé où les faits bousculent le réel immédiat. Le tout, dans une démarche de pèlerin