Détruire les anciens plants de banane est un « sacrifice rentable », selon le président d'Agritrans

Quelques jours après le constat sur place d’une équipe du Nouvelliste sur l’état actuel de la plantation de bananes d’Agritrans, le président de la compagnie, Pierre Richard Joseph, dans une interview exclusive accordée à la rédaction, a tenu à placer ses quatre vérités.

Patrick Saint-Pré
Par Patrick Saint-Pré
22 mars 2017 | Lecture : 4 min.
« La ferme est en friche certes, mais derrière il y a une stratégie », justifie le manager de la compagnie Agritrans S.A. concernant l’état apparent de ruine dans lequel se trouvent actuellement les 300 hectares de plantation. « En détruisant la ferme agricole, je perds seulement moins de 10% (entre 5 et 6% exactement) des investissements car, précise-t-il, les 90% des investissements consentis dans les infrastructures sont encore là. » Assimilant, dans un premier temps, cette destruction délibérée de la bananeraie à « un mal pour éviter le

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