Grâce aux anthropologues, on sait aujourd’hui que le changement ne peut être exclusivement exogène, c’est-à-dire venir de l’extérieur ; il est aussi et surtout endogène, donc le fruit de l’implication et de l’engagement (le mot est lancé) de tous les membres d’une structure, d’un organisme ou d’une société.
Nous autres Haïtiens, du moins beaucoup d’entre nous, avons trop souvent tendance à nous plaindre des difficultés qu’éprouve notre communauté en attendant ou espérant que l’autre vienne les résoudre. Nous nous croyons incapables (« je ne s