Sens aigu du contrepoint, connivence totale, lyrisme étaient au rendez-vous avec ce quartet de la Martinique venu en prélude à la Quinzaine de la Francophonie. Le concert a commencé juste à temps et tout a été dans l'intro. Celle de « Manman dlo », un morceau dédié à la déesse de la mer et de la rivière. C'est l'égrènement des accords du jazz réinventés au piano. Mario Canonge, ce magicien, a établi là un suspens d'une discrétion émue et ferme qui invitait l'auditoire au silence. Un rythme langoureux, nonchalent comme pour imaginer au bout de s