Interview / Pierre Clitandre

La tradition de la mort en Haïti

Dans notre tradition, les 1er et 2 novembre marquent la fête des saints et des morts. La célébration vibre devant les églises et explose dans les cimetières. Dans les familles, les souvenirs des morts prennent la forme de deuil ou de l’hilarité, pour les mordus du « guédé ». Le Nouvelliste a interrogé l’écrivain Pierre Clitandre sur la question. Il nous fait part de ses considérations sur le deuil et la mémoire de la catastrophe en Haïti.

Le Nouvelliste (L.N.) : Comment percevez-vous la sociologie du deuil en Haïti et chez les Africains ? Pierre Clitandre (P.C.) : Je ne suis pas ethnologue ni sociologue. Je n’en ai que des notions sommaires. Par contre, l’expérience que j’ai sur le plan littéraire me permet de comprendre les similarités entre la notion du deuil en Afrique et Haïti. Surtout les similarités culturelles. On peut imaginer, par son impact, qu’il existe une fête de la mort en Haïti. Il en est de même qu’au Mexique où le même phénomène est constaté. Sur le pla

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