On porte partout avec soi sa part de terre natale. Ses souvenirs d'ado, ses amours inachevées et ses cailloux écorchés maculés à jamais de boue et de sable mouillé. Beau pays de mon enfance, je connais par cœur les arcanes de ton jardin. Au bord de la route, sur le trottoir, un dernier coït. Ils ne savent pas si la ville, les pieds dans l'eau, n'aura pas de passe-droit à cette heure indue. Peut-être c'est du bénévolat, avec toutes sortes de débris et d'orgasme confisqués. Une danse de plus. Mais s'illustre une petite tache. La vierge Ti Amélie