Qu'est-ce que cela aurait coûté au Premier ministre intérimaire de se taire, de garder prudemment le silence devant l'avalanche des critiques? Silence qui aurait été productif. Puisque les partis qui réclament sa tête, après la spectaculaire cavale du samedi 19 février 2005, exercent leur droit de parole. C'est l'exercice du droit d'opinion qui veut qu'ils s'en prennent à la gestion du gouvernement provisoire. Rien d'excessif dans la démarche.
L'homme d'Etat doit, sous l'avalanche, rester serein. Eviter l'emportement. Dominer ses pulsions.