Pour les médicastres de tout acabit qui se précipitent au chevet de notre République malade, l’affaire est entendue : l’économie en est la panacée. « Les problèmes du pays n’ont rien à voir avec la politique ; ils sont de nature économique », suggérait en substance en 2015 un candidat influent à la présidence lors d’une émission de grande écoute sur une radio privée de la capitale. « Avec la relance de l’économie nationale, nous pourrons résoudre tous les autres problèmes du pays », renchérissait, péremptoire, un autre candidat lors d’un débat