Jeanne d’Arc Boissonneault souligne que « sans archives, la mémoire s’estompe et disparaît ; sans mémoire, un peuple ignore ses racines, son identité, ses droits, l’écheveau de ses itinéraires passés et l’éventail des voies possibles qui offrent à lui. Il lui revient alors de s’approprier son propre temps, de le comprendre et de tabler sur lui pour ébaucher l’avenir ».
Alors, le président Jean-Pierre Boyer, qui comprend l’importance des archives, adresse un message en date du 15 septembre 1829 à la Chambre par lequel il lui propose de fonder