Un fait incontestable est que sœur Atilia, du haut de ses 55 ans, n’a pas le profil de l’immigrant haïtien classique. Commerçante aguerrie, lorsqu’elle a quitté, sa maison de Delmas pour le Brésil en février dernier ce n’est pas parce que le pain quotidien manquait à sa table. "Les parents veulent toujours le meilleur pour leurs enfants". C’est connu. Sœur Atilia n’en demandait pas moins pour ses filles. Toutes les trois en âge de travailler, elle voulait simplement leur offrir d’autres perspectives. Celles qu’elle n’avait pas eues, celles, qu
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