Pas de doute, c'est, avec Paradise Now - l'histoire de deux kamikazes palestiniens - et Fateless - sur la déportation des juifs hongrois -, le film qui a sans doute le plus impressionné les festivaliers. Allant plus loin que Terry George dans Hotel Rwanda (présenté hors compétition), le cinéaste haïtien Raoul Peck revient avec force sur le génocide qui ensanglanta le Rwanda, en avril 1994. Un titre poétique, Sometimes in April, pour un film choc. Deux heures et vingt minutes pour décrire l'indicible et suggérer l'horreur absolue: un million de