La corruption va bien en Haïti

L’Unité de lutte contre la corruption et le bureau de l’Ordonnateur national, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne, ont organisé, ce lundi, un petit-déjeuner causerie à l’hôtel Le Plaza en vue de présenter à la société civile la loi portant prévention et répression de la corruption. Le directeur général de l’ULCC croit que des changements doivent être portés dans le statut de l’Unité pour que l’institution puisse correctement remplir sa mission.

Carlin Michel
Par Carlin Michel
13 juin 2016 | Lecture : 3 min.
« Pour combattre efficacement la corruption, l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) doit passer d’une institution autonome à une institution indépendante ». C’est l’opinion qui s’est dégagée dans ce petit-déjeuner causerie organisé dans le cadre du programme d’appui budgétaire à la consolidation de l’Etat. Le directeur général de l’ULCC, Lionel Constant Bourgoin, reconnaît que malgré les efforts de cette administration, la corruption gangrène les institutions dans le pays. « La corruption va bien dans le pays », a répondu Lionel Constant

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous