Denise Bernhardt ou l’art des poésies ravageuses

En 113 pages, Denise Bernhardt, poétesse française, prix Aragon de la société des poètes français pour Dialogue ensoleillé, nous peint les effluves de l’amour cru, de l’inhumanité crue immanente au monde moderne dans Le chant des nébuleuses. Son livre est à lire tout cru, mais non sans amour.

Juno Jean Baptiste
Par Juno Jean Baptiste
20 mai 2016 | Lecture : 2 min.
À 68 ans, la plume de Denise Bernhardt n’a pris aucune ride. Cette femme de lettres, qui charrie plusieurs prix littéraires dans sa besace, n’a pas perdu l’art de vous faire sentir, voir, toucher à l’œil, l’amour, dans toute sa sensualité, toute son essence. Denise est incisive. Elle n’écrit pas par hasard. Ses poésies sont à dévorer d’une traite. […] Dans nos corps immobiles L’extase d’un moment De peur qu’un simple geste Nous restitue au monde, Nos regards étonnés Recomposent l’espace Autour de nos corps orphelins C’est alors que t

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