En ce premier mai, aux abords et sur la place Dumas de Jérémie, des badauds déambulent. Ils s’arrêtent sous des tentes aux couleurs immaculées où quelques rares produits de transformation sont exposés : pots de confiture, chocolat, vin de maïs… travaux d’artisanat. L’exposition, loin d’être une foire indiquant la multiplicité des ressources agricoles, est plutôt révélatrice, sinon de la pauvreté croissante du secteur agricole, du moins, de la léthargie tant des secteurs public et privé des affaires.
Mais, ailleurs, à quelques pas du lycée de
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