Muettes. Ma bouche comme mes pensées.
Muette comme la tombe dans laquelle tu luttes avec autant d’acharnement pour m’envoyer depuis si longtemps. Car que penser sinon que tu veux ma mort ? Une mort certaine si je ne me décide pas à faire ce à quoi depuis tellement d’années je résiste, par peur.
Mais je sens cette peur s’évanouir. Je la sens se fondre comme du beurre sur le feu depuis hier soir, depuis que devant mes enfants tu m’as arraché une dent, fêlé plusieurs côtes et fracturé le crâne contre ce pan de mur. Oh, tu n’en es pas à ta premi
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