Chez nous, en Haïti, nombreux sont ceux qui préfèrent le son des tchatchas pour « sonder » une maladie à la voix du médecin qui questionne. Être relégué au rang d’un simple mortel, souffrant d’une maladie commune à des millions de gens, que c’est plat ! Il est tellement plus stimulant d’accuser la voisine d’en face ou le collègue de travail au lieu d’aller faire les examens de laboratoire pour s’entendre dire que faute d’avoir utilisé un préservatif, on souffre d’une vulgaire gonorrhée. Le diagnostic folklorique est souvent déculpabilisant. Pas