Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous
Le rêve chimérique de Miguel de Cervantes Saavedra
Au début de l’année 2016, Eduardo Tomás Portugal Lobo, membre de l’équipe de sécurité de l’Ambassade d’Espagne, homme féru d’histoire, spécialement de sa patrie, humoriste à ses heures perdues, m’a remis en cadeau, de retour de vacances de fin d’année, un exemplaire de « El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha, une édition agrémentée d’une carte de la vieille Castille et très illustrée, préparée par Justo García Soriano et Justo García Morales, comme pour me rappeler une dette que j’avais contractée par devers moi-même l’année d’avant : celle de m’attarder sur une autre facette de la vie de Cervantes, un rêve caressé par l’auteur de Don Quijote, à savoir laisser une Espagne qui dans un sens le désenchante et lui règle de temps en temps ses moindres comptes et de s’expatrier aux Indes; car les Indes, on s’en souvient, c’est, dans l’optique de Christophe Colomb, La española, en raison de sa luxuriance qui rappelle l’Espagne, ou Haïti ou Quisqueia se trouvant en Amérique (terre montagneuse, grande terre), ainsi appelée par les aborigènes.
